Ce n’est pas un secret, au Québec, on paie des prix parfois très élevés quand la vie de notre animal est en jeu.
La question revient toujours sous différentes formes lorsqu’un organisme accepte un cas médical :
“Pourquoi le vétérinaire ne le soigne pas gratuitement ?”
“Pourquoi le vétérinaire n’a pas aidé sa famille à le garder ?”
“Pourquoi le vétérinaire ne vous aide pas à le sauver ?”
La vérité, peu de gens semblent la connaitre. La vérité c’est que…
- beaucoup de vétérinaires sont des employés, qui n’ont pas le choix de respecter les prix de la clinique ;
- le vétérinaire n’est pas tout seul - il est accompagné d’une équipe complète qui vous sert tout au long de votre visite, et la clinique doit payer le loyer, les factures, le matériel, et tout le reste ;
- les hôpitaux pour animaux chargent des prix bien moins élevés que ceux pour humains (mais vous, vous êtes assuré.e - pourquoi votre animal ne l’est t-il pas ?) ;
- de nombreuses cliniques vétérinaires font appel à des organismes comme le nôtre pour éviter l’euthanasie à leurs patients ;
- il y a des vétérinaires qui font du bénévolat et qui contribuent à sauver des animaux en leur offrant des soins ou en faisant des dons.
Ceux qui aident des organismes à sauver des animaux n’ont pas envie que ça se sache, afin de ne pas être sollicités continuellement par la suite. Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas forcément d’eux, qu’ils n’ont rien fait pour nous aider.
Il y a même des vétérinaires qui ont adopté et pris en famille d’accueil des animaux d’organismes, en proposant très souvent de contribuer à leurs soins !
Il faut aussi comprendre que c’est un domaine extrêmement difficile pour la santé mentale, et qui compte un haut taux de suicide… Si vous pensez que le fait d’euthanasier un animal ou de laisser un patient repartir sans les soins adéquats ça ne les atteint pas, vous faites erreur.
Le personnel qui travaille en santé animal est très précieux ; que ce soit un vétérinaire, un technicien, un animalier, ou tout autre membre de l'équipe. Ils méritent notre respect.
Arrêtons de blâmer ceux qui sauvent des vies, et commençons à nous responsabiliser en prenant des assurances à nos compagnons, en économisant pour eux, et en adoptant de manière responsable.